Présentation
L'univers:
36 15 Révolution est un jeu de rôle se passant dans un univers parallèle, une dystopie Orwellienne-Minitelpunk, avec une esthétique Retrowave.
Nous sommes en 1989 et la révolution française a été empêchée. L'empereur Jean IV de la maison d'Orléans règne sur toute l'Europe d'une main de fer, grâce à ses systèmes de surveillance globale, une police politique efficace et des dénonciateurs à tous les coins de rue. L'Union soviétique n'est pas tombée et est encore bien vivace. La technologie a avancé un petit peu plus vite que dans notre réalité et les privilégiés, qu'ils soient nobles ou cléricaux, n'hésitent pas à se servir de ces technologies pour asservir le tiers état. D'ailleurs, la bourgeoisie détentrice des moyens de production n'hésite pas à les exploiter, elle aussi.
La vie est rude dans l'Empire européen, les libertés sont rares, et l'égalité est une notion toute relative. Heureusement, il vous reste la fraternité de la faction révolutionnaire à laquelle vous participez, pour faire tomber le régime inique de la monarchie impériale française.
Vous faites partie d'une cellule secrète pluri-factionnaire de révolutionnaires, agissant dans un effort de convergence des luttes et d’avancement commun des objectifs stratégiques des factions révolutionnaires.
Le système de jeu
Base:
Basé sur un jeu de carte, le jeu a 16 compétences réparties en 4 attributs (une par Enseigne du jeu de carte)
Pour tester une compétence, on tire la première carte de son paquet et sa valeur s'ajoute à la valeur de l'attribut et de la compétence. Si l'enseigne correspond à celui de l'attribut ou de la compétence, on ajoute un bonus. Si le total est supérieur à la difficulté, l'action est réussie
Sous-systèmes:
36 15 Révolution est un jeu mettant en focus le groupe de révolutionnaires et leur cellule. L'individu n'est rien, la cause, et donc la cellule, est tout.
Vous trouverez donc des systèmes pour gérer:
- la cellule des PJs
- les faveurs par et pour d'autres cellules/factions
- le remplacement des PJs en cas de décès
- le niveau d'embrouille des membres de la cellule et la réaction des autorités
- les missions secondaires données par les factions aux PJs
La feuille de perso
Ne soyons pas avare et montrons un peu ce que le jeu aura dans le ventre. Il s'agit bien entendu d'une version en cours de développement de la FdP.
Axes de développement
Pour développer le jeu, j'ai utilisé le système des briques de Thomas Munier (il explique ca super bien avec son chat dans : Comment créer un univers de jeu de rôle) et décidé de baser mon jeu sur les bases suivantes:
- Révolutionnaires en clandestinité et leurs destinés tragiques
- Police secrète, surveillance globale, et indics balances
- Cultes, tentacules, et magie aliénante
- Corporations, Privilèges, et asservissement des masses laborieuses
- Technologies hors de contrôle, Minitel comme matrice, et science sans conscience
Ce sont les briques auquelles je reviendrai toujours, soit dans le développement des scénarii ou des factions
Esthétique
Ici, je ne vais pas me faire que des amis.
J'ai décidé de définir un nouveau genre, le Minitelpunk, genre à la limite du Formicapunk développé par Boulet (Très pertinemment illustré ici) et les imageries fin des années 90 de la mouvance retrowave (mouvance plus musicale, mais dont les illustrations néons/fluos et outrun sont plutot évocatrices).
Avec bien sur des influences cyberpunks, dieselpunk (le passé proche de l'univers) et poulpiques (dans le sens lovecraftien du terme).
Là où je ne vais pas me faire des amis, c'est car j'ai décidé d'illustrer le jeu par moi-même en utilisant les technologies qui me sont accessibles, les algorythmes de création d'images à partir de texte.
Pour résumer en une phrase le pourquoi: J'ai besoin d'illustrations, pas d'oeuvres d'art, et pas les moyens de payer un artiste pour créer des illustrations.
Et franchement, il y a moyen d'obtenir des trucs chouettes, mais jamais je n'irai dire que c'est de l'art (ou que c'est moi qui ait généré cette image par la puissance de mon génie)
Lutte sociales et sociétales
Je compte essayer de mettre les luttes sociales et sociétales au centre du jeu, mais aussi de rendre le jeu aussi inclusif que possible et refléter l'importance des femmes et des immigrés dans ces luttes...
Le personnage central et introducteur du jeu sera donc un grand frère de la cité des Lilas à Bobigny, Youssef, nom de code "Boucharab"
Commentaires?
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C'est clair que faire appel à un illustrateur coûte très cher. Je comprends la démarche, et je pense que les technologies que tu utilises sont bien adaptées au thème que tu développes.
RépondreSupprimerOn veux plus de Formicapunk et autre clairement ! 😄
RépondreSupprimerPar ctr, comme tu t'y attendais, je suis le gros malin qui vient faire remarquer que parler de thèmes sociaux engagés en utilisant des images générées par IA est quand même un jolie non sens >_>
Les images libre de droit et du collage vintage serait tout à fait envisageable au vu de l'esthétique évoquée, et ça ne demande pas de savoir dessiner par exemple (même si ça peut prendre plus de temps, en fonction de comment on maitrise la recherche d'image VS les prompt)
Je crois aussi qu'y a aussi moyen de transformer une image en ASCII, qui pourrait faire un peu "vieux fax"... ôo
Enfin bon, je réfléchis a des alternatives histoires de pas juste venir chonchonner les mains vide
Il n'y a pour moi ici pas de non-sens. Selon moi, l'intelligence artificielle est une technologie, qui comme plein d'autres avant elle permettra du gagner du temps. C'est un outil. On voit bien par le passé qu'essayer de faire disparaitre (interdiction des frigos pour sauver le métier de coupeur de glace) ou même de limiter une technologie (limitation à 10km/h des chemins de fer pour sauvegarder les transports équestres) n'a pas fonctionné.
SupprimerOn est ici dans le cas d'une boite de Pandore qui a été ouverte et aussi malheureux que cela soit pour les illustrateurs, déjà bien âbimés par des prix très bas sur le marché, cette technologie n'est pas prête de disparaitre.
Le combat social autour de l'intelligence artificielle, selon moi, n'est pas interdire/autoriser, mais faire en sorte que le produit de cette technologie profite à l'ensemble de la société et non à quelques individus, ce qui se rapproche de l'esprit de partage/socialisation des moyens de productions.
Personnellement, je milite pour que les images générées par les algorithmes soit libres de droit, par design (La cour suprème des USA semble aller dans cette direction, ce qui m'étonne et me réjouis en même temps).
Faisons en sorte que les gains apportés par l'intelligence artificielle profitent à tout le monde au lieu d'enrichir les magnats des GAFAM et alors leur influence sociale sera beaucoup moins néfaste.
Pour ce qui concerne les montages d'images, c'est une alternative que j'ai explorée dans mon jeu Europol-X et qui donne de bons résultats, mais les images libres de droit datant des années 80-90 sont tout simplement rares et bien plus difficiles à sourcer ;-)
Le problème des IA "illustratrices" c'est qu'elles pillent les œuvres des "vrais" artistes.
RépondreSupprimerC'est leur matière première et elle ne versent aucune royalties.
Utiliser une IA c'est faire du recèle d'œuvre d'art, d'une part et affaiblir les artistes d'autre part.
En faisant usage d'illusions générées par IA, tu particippe à l'acceptation de ce model, à la banalisationde ce type d'illustrations et à l'entraînement de ces programmes.
Les grosses boîtes qui pourraient rémunérer des artiste ne se priveront de passer par les IA par économie que s'il y a un refus généralisé de ce model.
Pour un jeu cyberpunk (ou en l'occurrence minitelpunk), c'est il me semble un choix qui accepte et participe à ce que notre monde ressemble de plus en plus aux dyqtopie.
Mais je ne te jette pas la pierre, chacun.e fait à sa façon.
Bonne réussite pour ton jeu en tout cas !
O-C.
Comme je le disais, je pense qu'il est déjà trop tard, la boite de Pandore est ouverte. L'Art s'est toujours nourri de l'Art et je trouve inconcevant, dégoutant, et amoral quand les IA pillent tous les artistes, elles ne devraient avoir accès qu'au domaine public, et le nourrir en retour.
SupprimerJe ne vois comme issue au problème qu'une seule solution: rendre le système tout sauf rentable. Sil n'y a pas d'argent à y faire, alors les artistes auront de nouveau une chance d'être en concurrence...
Hello !
RépondreSupprimerAlors ce genre d'univers, ce n'est pas du tout ma cam mais par contre bravo pour l'imagination, ça envoi du minitel, ça, c'est sûr ^^
Pour le côté IA, je suis assez d'accord avec ton discours. Je ne suis pas juriste ni expert de la loi, comme beaucoup de personne qui réagisse sur le sujet, mais quand la photographie est arrivée, on a eu peur pour les peintres (sachant qu'il y avait déjà des imitateurs), la photo est considérée comme un art aujourd'hui, je parle de la vraie photo, par les milliards de captures avec un téléphone.
Quand Photoshop est arrivé, le métier d'illustrateur a été très bousculé, pareil avec les tablettes graphiques, il n'a pourtant pas disparu.
À chaque technologie, surtout quand elle est de rupture, les métiers évoluent et les gens avec. Certains métiers disparaitront pour être remplacés par d'autres.
Amha, le métier d'illustrateur ne disparaitra pas, mais l'IA ou un professionnel répondront à des besoins différents.